lundi 28 novembre 2011

Fiche métier, Officier de police

Nature du travail:

Différentes affectations
Fonctionnaire du ministère de l'Intérieur, l'officier de police peut être affecté dans un commissariat, à la police judiciaire (PJ), dans une compagnie républicaine de sécurité (CRS), aux renseignements généraux (RG), à la Direction de la surveillance du territoire (DST), au contrôle de l'immigration...
Enquêter, opérer sur le terrain
Adjoint du commissaire, il est chargé de conduire des enquêtes, de commander les opérations de terrain et d'effectuer certaines missions de surveillance. De l'investigation aux interrogatoires, en passant par les filatures et les interpellations, il participe à toutes les actions nécessaires pour résoudre une affaire, démanteler un trafic, trouver une information...
Consigner faits et gestes
Si l'action caractérise son métier, sa fonction comprend aussi de nombreuses tâches administratives. Coups de téléphone, visites, perquisitions, auditions... toutes les actions menées lors des enquêtes sont consignées par écrit dans des procès-verbaux. Devant son ordinateur, l'officier enregistre donc régulièrement ses faits et gestes.

Compétences requises:

Meneur d'hommes et rigoureux
Placé sous les ordres d'un commissaire, l'officier dirige une équipe de policiers gradés et de gardiens de la paix.Les missions d'enquête, de renseignement et de surveillance demandent de la rigueur, de la patience et du bon sens. Réactivité et clairvoyance lui sont aussi nécessaires pour prendre les bonnes décisions.
Courageux et psychologue
Confronté à la violence, à la détresse, au danger... l'officier de police doit avoir les nerfs solides et un bon équilibre personnel. Au contact des délinquants et des victimes, il doit prêter une oreille attentive à ses interlocuteurs et faire preuve de psychologie pour mener à bien ses interrogatoires. 

Lieux d’exercice et statuts:

Alternance terrain-bureau
En uniforme ou en civil, toujours armé, ce fonctionnaire du ministère de l'Intérieur partage son temps entre son bureau et le terrain pour mener ses enquêtes. Dans la même journée, il peut auditionner des plaignants ou des délinquants, assurer une filature, rendre compte au procureur...
Horaires chargés
Suivant son service d'affectation, il peut avoir des horaires décalés et travailler la nuit. Tout officier de police connaît les « planques » pouvant aller de quelques jours à plusieurs mois. Et lorsqu'il est chargé d'une affaire, les heures supplémentaires peuvent s'accumuler. 

Salaire:

Salaire du débutant
1412 euros brut par mois.

Intégrer le marché du travail:

Peu de postes
Les quelque 12 000 officiers de police (dont 18 % de femmes) sont recrutés sur concours (47 postes en 2009) du ministère de l'Intérieur. Les postes concernent en majorité les commissariats, surtout en région parisienne et dans les grandes villes.
Évolution de carrière
La promotion interne permet de gravir les échelons. Après 5 années de service, un officier peut devenir capitaine, puis accéder au grade de commandant. Enfin, il peut également passer le concours interne de commissaire de police s'il justifie de 4 années d'expérience. 

Accès au métier:

Pour devenir officier de police, il faut passer un concours d'entrée suivi d'une formation spécifique.
Niveau bac + 3
  • Concours d'officier de police : accessible aux candidats âgés de 35 ans au plus et titulaires un bac + 3, de préférence en droit.
  • Formation d'officier de police : d'une durée de 18 mois, elle se déroule à l'École nationale supérieure des officiers de police (ENSOP) de Cannes-Écluse (77). Elle alterne cours théoriques et stages (en commissariat). À la fin de leurs études, les élèves jugés aptes sont titularisés dans le grade d'officier de police. Leur affectation se fait en fonction de leur rang de classement et des postes proposés par l'administration. Ils s'engagent à servir l'État pendant 5 ans.

Fiche métier, Gendarme

  Nature du métier: Traquer les infractions
Dans la police judiciaire, le gendarme constate les infractions à la loi (vols, trafic de drogue, meurtre...). Il rassemble les preuves et recherche les auteurs des infractions. Après avoir suivi la formation d'officier de police judiciaire, le futur gendarme peut être affecté dans une unité de recherche dont l'objectif principal est la lutte contre la moyenne et grande criminalité (homicide, enlèvement, proxénétisme, blanchiment d'argent, extorsion de fonds, vols à main armée...)
Assurer la sécurité publique
Dans le domaine de la police administrative, l'objectif essentiel est la sécurité publique. Elle concerne plus particulièrement la gendarmerie départementale. La sécurité publique recouvre un vaste domaine allant de la surveillance générale aux missions de police de la circulation routière, en passant par la recherche du renseignement et les missions de secours et d'assistance. Le gendarme surveille donc les routes, assure des missions de prévention routière, intervient en cas d'accident mais aussi auprès de la police de l'air, de la police des frontières et des ports, de la police rurale...
Les escadrons de gendarmerie mobile destinée à assurer le maintien et le rétablissement de l'ordre en toute circonstances, participent à la sécurité publique générale aux côtés de la gendarmerie départementale.
Défendre les intérêts nationaux
Dans le cadre de la défense militaire, le gendarme contrôle les armes conventionnelles et les systèmes d'armes nucléaires, recueille des renseignements, protège l'individu. Il peut aussi être engagé pour effectuer des opérations à l'étranger ou pour assurer la police militaire. Il répond ainsi à des degrés divers aux grandes missions de défense : dissuasion, prévention, protection et projection.
Se spécialiser
En unité spécialisée (groupement d'intervention de la gendarmerie nationael (GIGN), peloton de gendarmerie de haute montagne, brigade fluviale...), les gendarmes occupent des postes nécessitant une formation particulière : plongeurs, pilotes d'hélicoptères, parachutistes, spécialistes de montagne, maîtres-nageurs sauveteurs...
Quant aux sous-officiers du corps de soutien technique et administratif, ils sont les spécialistes de la gendarmerie. Ils peuvent exercer dans l'un des domaines suivants : administration et gestion du personnel, gestion logistique et financière, affaires immobilières, restauration collective, auto-engins blindés, armurerie et pyrotechnie, imprimerie, infirmiers...  

Compétences requises:
Discipliné et altruiste
Militaire de carrière, le gendarme respecte la hiérarchie et apprécie la discipline. Au service des citoyens, il doit posséder le sens du devoir, faire preuve d'honnêteté et d'altruisme, ressentir de l'intérêt pour le rôle que lui confie l'État.
Responsable et disponible
Le gendarme travaille dans un esprit de coopération et est capable d'affronter toutes sortes de situations : accidents, décès, situations de détresse... Dynamisme, esprit de décision et bonne condition psychologique et physique lui sont indispensables. Souvent appelé à se déplacer, il doit se montrer très disponible.

Lieux d’exercice et statuts:

Des affectations très variées
Le gendarme peut être affecté dans une unité de gendarmerie départementale, dans un escadron de gendarmerie mobile, à la garde républicaine, dans une brigade de prévention de la délinquance juvénile, dans la gendarmerie de l'air, de l'armement, des transports aériens, maritimes, dans les unités d'outre-mer, les états-majors, les ambassades, les organismes internationaux, au GIGN...
Intervenir à tout moment
Toujours en uniforme, le gendarme exerce un métier d'action et effectue des déplacements quotidiens, en voiture ou à moto.Il peut intervenir de jour comme de nuit et le week-end. À deux ou en petit groupe, il travaille sous la houlette d'un commandant d'unité. Spécialiste du terrain, il possède une fine connaissance de son secteur géographique. 

Salaire:

1366 euros brut par mois hors prime

Intégrer le marché du travail:

Des recrutements en nombre
Sur environ 105 000 personnes, la gendarmerie comprend 74 000 gendarmes (sous-officiers), 14 700 gendarmes adjoints volontaires travaillant sous les ordres d'un sous-officier de carrière et 3 850 sous-officiers du corps de soutien technique et administratif.
Carrières différentes
Après quelques années, des examens internes lui permettent d'évoluer et de gravir ainsi les grades de maréchal des logis chef, adjudant, adjudant-chef, major voir d'intégrer le corps des officer de gandarmerie par voie interne. Quant au gendarme adjoint volontaire, il conclut un contrat de deux ans qu'il peut renouveler par un contrat de trois ans. Après 5 ans de service, il peut devenir lui-même sous-officier ou retourner dans le civil. 

Accès au métier:

A partir de 2011, il faudra le bac pour passer le concours de gendarme. Quant aux spécialistes, ils doivent posséder un diplôme correspondant à la spécialité postulée.
Niveau Bac
  • gendarme : être âgé de plus de 18 ans et de moins de 36 ans, mesurer 1,70 m pour les hommes et 1,60 m pour les femmes. Après réussite aux épreuves d'admission, le candidat suit une formation rémunérée de 12 mois, sanctionnée par le certificat d'aptitude à la gendarmerie ;
  • gendarme spécialiste : être âgé de 17 ans et de moins de 29 ans, mesurer au moins 1,54 m pour les hommes et 1,50 m pour les femmes sauf pour le Choeur de l'armée française, et justifier d'au moins un CAP ou d'une expérience professionnelle en rapport direct avec la spécialité. Pour celle d'employé de bureau et télécommunication informatique, le niveau bac est exigé. Les élèves suivent une formation militaire de 10 semaines, suivie d'un enseignement spécifique d'une durée variable. On ne peut se présenter plus de 3 fois au concours ;
  • Pour devenir volontaire (gendarme adjoint) : être âgé de 17 ans à 26 ans au plus, être soumis aux mêmes conditions de taille que les gendarmes de carrière et passer différents tests. La formation dure 3 mois.

Compte rendu galerie d'art A7

L'atelier Galerie A7 est une association d'artistes qui a pour but de rapprocher l'Art et le Public. Dans cette association, il y a 8 artistes différent, 6 peintre et 2 sculpteurs
  • Les peintre: Nathalie Bonnet, Véronique Lange,Jean Jacques Lantourne.
  • Les sculpteurs: Jean France, Bernard Méry
  • Les estampe et peinture: Françoise Pruvost
  • Les trompe l'œil: Hélène Méry
Dans cet endroit on trouve:
  • Une partie galerie, ou les artistes exposent leurs œuvres et accueillent les visiteurs en expliquant leur démarche et leurs sources d'inspiration.
  • Une partie atelier, ou sont proposés des cours d'initiation et de perfectionnement pour adultes et enfants, ainsi que des stages de sculpture et, pendant les vacances scolaires, des stages d'Art Plastique pour les enfants à partir de 5 ans.
L'atelier Galerie propose également la location d'œuvres d'art, ce qui peut constituer un premier pas vers une collection personnelle.
A chaque vente ils donnent 25% a l'association. C'est une association de loi 1901.
Une association loi de 1901 doit remplir plusieurs conditions :
  • être composée d'au moins deux personnes ;
  • doit avoir un autre but que de partager des bénéfices. De plus, l'activité de l'association ne doit pas enrichir directement ou indirectement l'un de ses membres.
Contrairement à ce qu'on pourrait croire :
  • l'association n'a pas besoin d'être déclarée : une association non déclarée est appelée une association de fait ;
  • il n'est pas obligatoire que l'association soit administrée par un bureau ou par un conseil d'administration ;
  • un mineur non émancipé peut adhérer à une association et être élu au conseil d'administration ;
  • une association peut produire des bénéfices (on parle alors d'« excédent d'exploitation »), mais leur usage est réglementé ;
  • une association peut fonctionner sur un mode horizontal : il n'est pas nécessaire d'avoir une structure hiérarchisée (président/trésorier/secrétaire).
  • le poste obligatoire au sein d'une association loi de 1901 est celui du responsable face à la loi (administrateur ou encore nommé président, directeur, ou autre…

lundi 21 novembre 2011

Fiche métier, galleriste.

Formation Galériste

Le galeriste est l'intermédiaire privilégié entre un artiste et un acheteur (collectionneur). Il présente les œuvres dans une galerie. Il peut également prendre en charge la promotion.


Travaillant essentiellement avec des artistes dont il assure la vente des objets, le galeriste expose les artistes. Il organise des expositions dans sa galerie. Parfois, il accompagne un artiste dans sa carrière. Il peut créer des catalogues, et présente les artistes dans des foires d'art.

C'est à lui que l'artiste présente (ou confie) son œuvre après la création. Il dispose d'un cadre pour rendre publique une oeuvre artistique. Les relations avec les artistes, le suivi de la création, le choix et l'achat des œuvres ainsi que la négociation des contrats représentent une part non négligeable de son travail.

Il doit faire le choix des artistes, préparer les expositions, organiser les vernissages et vendre les œuvres. Sans cesse à l'affût de nouveautés, c'est lui qui assure les relations avec la clientèle. Il est un passionné de l'art sous toutes ses formes. Et pour ce faire, il doit jouer son rôle d'accompagnateur, savoir défendre le travail des artistes, faire la promotion de l'art, l'accompagner jusqu'à sa maturité et son accomplissement total.

C'est lui qui élabore la stratégie d'intéressement de la clientèle selon l'artiste et son travail qu'il présente afin de pouvoir inciter à l'achat des oeuvres.

Le galeriste doit avoir une excellente culture artistique, des compétences en gestion et le sens du contact. Il doit développer de solides relations, le tout, doublé de qualités commerciales indéniables. En résumé, il lui faut d’énormes qualités commerciales, artistiques, relationnelles, pour tout mettre en œuvre.

Fiche métier, artiste sculpteur.

Que fait-il ?
Le peintre dessine puis peint les oeuvres qu'il imagine ou qui lui sont parfois commandées par des clients. Le sculpteur crée des objets décoratifs, figuratifs ou abstraits. Une fois leurs oeuvres achevées, le peintre et le sculpteur les exposent dans une galerie ou dans un atelier d'artistes pour les vendre.

Comment travaille-t-il ?
Le peintre utilise des pinceaux, de la peinture à l'huile ou à l'eau, des solvants et des vernis pour réaliser ses peintures. Il dessine sur divers matériaux comme les toiles en lin ou en coton, les murs, le papier ou parfois le sol. Le sculpteur taille la pierre et le bois, travaille le bronze et la résine, modèle l'argile et le plâtre. Ses outils ? Les burins, les gouges, les biseaux et... ses mains !

Où exerce-t-il ?
Le peintre et le sculpteur travaillent dans des ateliers artisanaux bien exposés à la lumière. Pour réaliser des oeuvres urbaines, c'est-à-dire des décorations d'immeubles ou d'échafaudages, ils sont dehors, par tous les temps.

Les +
Peintre et sculpteur sont des métiers passions : mais lorsqu'ils créent, ils travaillent cependant beaucoup.

Les -
Vivre de son art est un privilège réservé aux artistes reconnus.
QUALITES ESSENTIELLES
Créatif / Créative
Donner vie à une oeuvre, c'est avant tout laisser libre cours à son imagination et à sa sensibilité.
Virtuose
Le peintre, comme le sculpteur, connaît toutes les techniques artistiques de son art sur le bout des doigts !
Cultivé / Cultivée
De solides connaissances dans les domaines de la peinture, de la sculpture, de l'histoire de l'art et des civilisations sont nécessaires.

PRINCIPAUX DEBOUCHES


Rares sont les peintres et les sculpteurs qui parviennent à vivre de leur art : il faut se faire un nom dans la profession pour pouvoir exposer donc vendre ses oeuvres.

Les jeunes diplômés travaillent quelquefois pour le monde du spectacle. Un peintre ou un sculpteur peut, par exemple, exercer ses talents dans une troupe de théâtre ou créer des décors de cinéma.

Les entrepreneurs, les architectes, les collectivités locales font de plus en plus appel à des peintres ou à des sculpteurs pour réaliser des fresques sur des façades d'immeubles, créer la décoration d'appartements ou de restaurants, aménager des espaces urbains, etc.
FORMATION

S'il est toujours possible de devenir peintre ou sculpteur par son unique talent, intégrer une école d'art reste la meilleure option pour exercer.
Ces écoles permettent d'acquérir la culture nécessaire et d'avoir à sa disposition des moyens importants. Le plus souvent, les professeurs sont eux-mêmes des artistes.
A l'université, la licence mention arts plastiques (bac + 3) suivi d'un master (bac + 5) dans ce domaine peuvent ouvrir les portes d'une carrière artistique et permettent surtout de se tourner vers l'enseignement.
Le diplôme national d'arts plastiques (DNAP) option art se prépare en 3 ans après le bac à l'Ecole nationale supérieure d'arts de Cergy et à l'Ecole supérieure d'art de Rueil-Malmaison.
Le DNSEP, diplôme national supérieur d'expression plastique option art, proposé à Cergy, sanctionne 5 années d'études supérieures.
Par ailleurs, l'Ecole des Beaux-Arts de Versailles propose une "formation artistique diplôme d'école". Elle dispense aussi des années préparatoires aux écoles d'art.
Il existe également des écoles supérieures d'art dans les grandes villes de province.
Enfin, l'ENSBA, Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Paris, est une référence en la matière. La formation se déroule en 5 années après le bac. Elle délivre le DNSAP, diplôme national supérieur d'art plastique (bac + 5).

SALAIRES

En tant qu'artiste, vos revenus proviennent principalement de la vente de vos oeuvres et, secondairement, des aides ou subventions que vous pouvez obtenir. Plus votre notoriété est grande, plus vos revenus sont élevés !

Peintre, sculpteur / Peintre, sculptrice
Variable
EVOLUTION

Peintre, sculpteur / Peintre, sculptrice
Vous rencontrez les responsables de galeries, d'ateliers d'artistes ou d'associations pour y vendre les oeuvres que vous avez réalisées.

Fiche métier, artiste peintre.

Formation Artiste peintre

L’artiste peintre crée une œuvre d’art originale à visée essentiellement esthétique, destinée à être vue par le public. Il peut employer plusieurs techniques ou travailler à partir d’un ou plusieurs matériaux. Il peut aussi enseigner l’art qu’il exerce.
Créateur avant tout, l’artiste peintre conçoit et réalise une œuvre à partir de son inspiration et de son imagination personnelles. C’est une passion qui se cultive souvent dès l’enfance, grâce au milieu familial, culturel ou social. La compréhension de l’espace, le sens des couleurs, le don pour le dessin se révèlent précocement. Autant de qualités qui doivent bien sûr être complétées par un labeur acharné et quotidien. Pas de limites au processus de création, pas de limites non plus à l’utilisation des techniques et des supports. Dans ce domaine, l’artiste peintre peut donner libre cours à sa fantaisie et utiliser ou inventer une très large palette de pratiques pour donner corps à son inspiration. Des plus classiques – dessin, peinture à l’huile ou à l’eau – aux plus modernes, telles que informatique, vidéo, installations et autres « performances ». L’artiste peintre peut choisir aussi de ne pas créer une œuvre unique, mais de reproduire un dessin par toutes sortes de méthodes : lithographie, sérigraphie, gravure sur bois, sur métaux ou sur linoléum… L’artiste tavaille généralement dans un atelier, parfois utilisé par plusieurs créateurs, et si possible ouvert à la lumière. Avec de la chance et de la persévérance, il peut arriver à être exposé dans une galerie et se constituer une clientèle. Mais dans tous les cas, le chemin qui mène à la reconnaissance est long et aléatoire. Très peu d’artistes arrivent à vivre de leur art et la majorité d’entre eux a recours à des travaux dits « alimentaires » : cours de dessin, portraits de rue… Avant de se lancer à l’aventure, à lui de savoir si créer, peindre ou dessiner relèvent véritablement d’une passion.

jeudi 17 novembre 2011

Compte rendu d'architecte.

Dominique LAMBERT

Il travaille au CAUE47. C'est un architecte libéral. ( En entreprise. ) Sont niveau d'étude: BAC+6. Perspective de carrière en général: Chercher sont exercice, crée sont agence. Rénumération mensuel: 2 jours: 1100€. Dans l'agence il peut gagner de 1000€ à 5000€ celons le travaille. Il travaille environ 45 heure par semaine. Son métier lui plait beaucoup. Il ne savais pas du tout quoi faire après le bac mais il c'est engager vers ça, car il trouvé les matière interrésante.


Un architecte s'occupe:  - Aménagement de l'espace. ( Public, Urbanisme, Paysage )
                                     - Acte de bâtir : Construction, édifices, privée, publics.
L'architecte s'occupe des plans+ suivi travaux+ conception (Projet ) DEMARCHE.
Dans une agence il y a un dessinateur, conducteur, metreur, programmiste. 

Compte rendu fédération compagnonique 47.

La femme avec qui nous avons parler était charger d'acceuil, assistante, demande d'emploi, examen, suivi des stagiaire, diffuse les information. Elle est payer pour formé les jeunes. Elle a un bac L+ formation acheteur indistruel. Elle est dans le milieu de la formation depuis 7 ans. Elle est payer environ 1600 € . Elle travaille en moyenne 35 heure par semaine. Elle aime sont métier bien sure. Oui elle a la posibilité de se formé tout au long de sa carrière, car chaque fin d'année il leur demande si il veulent faire une formation.



C'est une siège compagnonique qui acceuil des jeunes de France. Il faut qu'il est un diplôme niveau 5 pour y rentrer. Ils peuvent changer de ville tous les 1 ans si il le souhaite, ils ont le choix entre 20 villes.La journée il travaille, le soir il mange, puis après ils vont en cours de 22h à 24h, sa leurs arrivent aussi d'avoir cours le Samedi matin. Les plus jeune compagnons on 17ans.
La fédération compagnonique accueil les d'emplois, les personnes sont sélectionné, ils vont passé des test dans le métier qu'il veulent faire. Les compagnons ne sont plus des éleves, se sont des salariés. Il faut un CAP, BP, niveau 5 et 4. Pour les dessinateur du batiment niveau 3. Il y a 25 itinérant et 250 stagiaire.
Ils ont entre 18 ans et 25 ans la majorité. Ils font parfois des quêtes spirituel entre eux, et ils sont habillé avec un cravate, une chemise avec un blason aussi pour les jour de fêtes. Les femmes sont interdit dans la fédération il y a juste une "mère". Les métier que il y a la-bas sont: Maçonnerie, Charpentier, Couverture Singerie, soudeur, menuiserie, Peinture et quelque ébéniste. Christian est le directeur, c'est un charpentier. Il y a que les peintre qui n'est pas formateur. Il travaille pas pour des personne privé.

Compte rendu chambre des métiers

Claude MALGARINI:
 Il a une licence en science social et se n'était pas du tout ce qu'il voulais faire comme métier au début.
Chantal FERTILHANGES:
Elle a des grilles de salaire, elle touche environ 5 000€ . A notre age, elle se savais pas du tout se qu'elle voulais faire. Elle travaille des heures en plus quand elle a du retard, elle a parfois du travaille a la maison. Elle travaille environ 32heures semaines. Elle chargé d'étude, parcours adulte, bourse d'apprentissage, et beaucoup de chose a varié.

La chambre des métiers:
Elle représente tout les artisans du départements, 6 700 artisans dans le départements. La chambre des métiers et diriger par 1 président accompagné d'un bureau de 10 personne.
Services :
-Communication
-Conptabilité
-Informatique
-Service Apprentissage ( 800 contrat du département. Formations supérieurs: licence professionnel, Bac+3 )
-Logistiques
-Entretien ( 140 salarié et 8 millions de chiffre d'affaire grâce au artisans, formations, l'État, Région, apprentissages. ) 
CFE: centre de formalité des entreprises ( dirigée par 3 personne) C'est la ou il attribut le numéro pour un artisans.
SDE: Service de développement des entreprises.
FJT: Foyer des jeunes travailleur, pour les jeunes dès 16 ans.
CFM: Centre de formation des métiers.
CAD: Centre d'aide a la décision.

Alimentation pur, métier: Patisier, Boulanger, Charcutier ,traiteur.
Automobile métier: Carrossier, mécanicien, spécialiste diesel, peintre carrossier.
Industrie métier:Chaudronnier, soudeur.
Coiffure métier:Coiffeuse, préssing.

lundi 17 octobre 2011

Métier agroalimentaire

L’industrie alimentaire se caractérise par :

  • Une grande diversité de produits destinés essentiellement à la consommation,
  • L’utilisation de technologies avancées pour la transformation et la conservation des produits,
  • La mise en oeuvre de méthodes et procédés visant à établir une sécurité alimentaire toujours plus grande.

L’industrie alimentaire occupe un secteur d’activité qui se situe entre l’agriculture et la distribution :

Huit grandes familles des industries alimentaires peuvent être identifiées :
  • Industrie de la viande :
    abattage du bétail, de la volaille, charcuterie, conserverie de viande.
  • Industrie laitière :
    fabrication du lait, du beurre, des yaourts, des fromages, du lait en poudre ou concentré, «crackage» du lait pour l’industrie alimentaire (caséine, lactose, protéines ultra-filtrées..), fabrication de crèmes glacées et glaces.
  • Fabrication de produits alimentaires élaborés : fruits, légumes, poissons, plats cuisinés et confitures.
  • Fabrication de produits à base de céréales :
    farine, pain et pâtisserie industriels, biscuits, biscottes, semoules et pâtes alimentaires, malt, amidon, fécules et produits dérivés, aliments pour animaux d’élevages et domestiques.
  • Fabrication d’huiles, de corps gras et de margarines.
  • Industrie sucrière.
  • Fabrication de produits alimentaires divers :
    chocolat, confiserie, café et thé conditionnés, épices, herbes aromatiques, condiments, vinaigres, sauces préparées, aliments diététiques, aliments pour bébés, produits de régime, petits déjeuners, entremets, desserts, bouillons, potages, levures, etc.
  • Fabrication de boissons et alcools :
    vins, eaux de vie, distillation d’alcool, apéritifs, champagne, bière, cidre, jus de fruits et de légumes, autres boissons non alcoolisées, eaux minérales. 

Chiffres clés de l’industrie alimentaire française en 2009 (Source ANIA) :

  • L’industrie alimentaire est le 1er secteur industriel français avec un chiffre d’affaires de 139 milliards d'euros qui le positionne au 2ème rang européen des industries alimentaires derrière les Pays-Bas. Dans le monde, elle occupe la quatrième place des exportateurs derrière les Pays-Bas, l'Allemagne et les Etats-Unis.
  • En 2009, malgré un recul de 9,2 %, le niveau des exportations est comparable à la moyenne des dernières années 31,9 milliards d'euros. Et nous avons assisté à un repli de 5,5 % des importations par rapport à 2008 mais son niveau reste semblable aux moyennes des années précédentes.
  • L’industrie alimentaire est le 2ème employeur industriel (après les industries de la mécanique) avec 400.000 salariés.
  • Le nombre de salariés en 2009 reste stable par rapport à 2008 (- 0,9 % contre - 4,2 % pour l'ensemble de l'Industrie).
  • Le secteur regroupe 10.000 entreprises. Il reste constitué de nombreuses PME : 73% ont moins de 20 salariés et 97% ont moins de 250 salariés.

Les enjeux du secteur dans le domaine de l’emploi et des qualifications :

  • L’automatisation incite les entreprises à renforcer les capacités des salariés en les formant pour les aider à mieux appréhender les changements.
  • Les performances industrielles exigées dans ce secteur ont pour conséquence d’élargir les responsabilités des opérateurs de production en matière de contrôle qualité, de maintenance de premier niveau, de suivi, d’organisation de la production, d’approvisionnement des lignes.
  • La qualité est devenue une exigence dans l’entreprise I.A. à laquelle tous les salariés de l’entreprise sont associés.
  • Les contraintes des réseaux de distribution impliquent de renforcer le professionnalisme de la force de vente des petites entreprises.
Les industries alimentaires recherchent du personnel de plus en plus qualifié en raison du développement des relations avec la grande distribution et d’une automatisation croissante des processus de production.
Les besoins concernent principalement : Les technico-commerciaux, les techniciens de maintenance, les conducteurs de lignes automatisées, les techniciens qualité. 
 

L'industrie de la viande, l'exemple des industries charcutières, traiteurs, transformatrices de viandes (FICT)

Présentation générale

Les Industries Charcutières, Traiteurs, transformatrices de viandes se caractérisent notamment par :
  • la très large diversité des produits fabriqués, plus de 400, allant des jambons cuits, jambons secs, poitrines fumées, lardons, saucisses et saucissons cuits ou à cuire, corned beef, andouilles, andouillettes, boudins noirs, boudins blancs, pâtés en croûte, saucissons briochés, ballotines, galantines, foies gras, jusqu’aux produits traiteurs tels que les salades composées, produits carnés (par exemple pizzas….) plats cuisinés réfrigérés…
  • un nombre important d’entreprises avec une majorité de PME,
  • une répartition des entreprises sur l’ensemble du territoire national avec cependant une prédominance dans l’Ouest, en Rhône Alpes, en région parisienne et dans l’Est.
Ces industries se situent au 3e rang des Industries alimentaires nationales et au 2e rang des Industries transformatrices de viande de l’Union Européenne.
Pour en savoir plus vous pouvez consulter le site de la Fédération des Industries Charcutières, Traiteurs, transformatrices de viandes (FICT)
Chiffres clés
  • Production : 1,372 Million de tonnes de produits fabriqués
  • Chiffre d’affaires : 7 milliards euros
  • Nombre d’entreprises : 349
  • Nombre de salariés : 36.929
Données 2007 (Source FICT)

Les produits : Tradition et modernité

Un peu d’histoire :
Le savoir-faire lié aux charcuteries remonte à la plus haute antiquité. Les charcuteries très appréciées des grecs ont été citées par Homére (dans l’Iliade), Aristophane et Philoxéne dans leurs écrits. Les romains, maîtres dans l’art de préparer morceaux et abats de porcs ont célébré les charcuteries avec Caton, Virgile, Pline l’Ancien…Les Romains empruntent à la Gaule conquise, son savoir-faire dans la conservation des viandes de porc.
Le Moyen Age sera aussi un grand consommateur de ces produits
C’est à partir de la fin du 19ème siècle, que la production de charcuteries commence à s’industrialiser. De nos jours, la fabrication est assurée essentiellement par les entreprises industrielles spécialisées qui concilient l’aspect traditionnel et les plus récentes avancées scientifiques et technologiques. Les circuits de distribution ont beaucoup changé grâce à ces mêmes évolutions technologiques et au progrès de la chaîne du froid. Les charcuteries sont vendues dans les différents types de commerces alimentaires : magasins spécialisés, grande distribution tant au rayon traiteur qu’en libre service, ainsi qu’en restauration hors foyer (RHF).

Les technologies, les produits : évolution et diversification

Schématiquement, il est possible de distinguer deux grandes catégories de produits :
  • les produits fabriqués à partir de pièces entières (par exemple : jambons cuits, jambons secs, épaules, poitrines….).
  • les produits fabriqués à partir de viandes plus ou moins finement divisées (par exemple : pâtés, rillettes, saucisses, saucisses, saucisses, saucissons secs….).
Les charcuteries peuvent être présentées sous différentes formes de conditionnement :
  • les produits vendus entiers et destinés à être détaillés au rayon traiteur des hypermarchés et dans les magasins spécialisés. Ils sont également consommés en restauration hors foyer (collectivités, restaurants etc…).
  • les produits conditionnés en unités de vente consommateur (par exemple : jambons cuits en tranches, sachets de saucisses, pots de rillettes, lardons, saucissons secs…).
  • les produits en conserve appertisés.
Pour les produits réfrigérés, le développement de la chaîne du froid associé à la mise en œuvre de nouvelles technologies (conservation sous-vide…) a permis la diversification de l’offre et des conditionnements, notamment pour le libre service. Par ailleurs, tout en préservant les principes traditionnels, les entreprises ont adapté leurs produits à l’évolution de la demande des consommateurs (variété des présentations et des conditionnements, diminution des teneurs en matières grasses et en sel).

L'industrie des produits alimentaires élaborés:

Présentation générale

Petits pois, fois gras, pizzas, cassoulet, champignons, fruits, surimi, produits appertisés, surgelés, déshydratés, sous vide, l'industrie française des produits alimentaires préparés et conservés recouvre une multitude de denrées et une grande diversité de techniques de fabrication et de conditionnement. Ce secteur a su préserver ses activités en élargissant ses gammes, en améliorant sa compétitivité, en développant la qualification de ses salariés. Ainsi le niveau de consommation - et donc de production- a continué de progresser en raison notamment du développement de nouvelles technologies et de la croissance des ventes sur les marchés de l'Union Européenne.


Les produits

Les produits en conserve appertisée :
  • les légumes : avec plus de 30 variétés, ils tiennent la vedette des appertisés. Petits pois, haricots verts,maïs, champignons, tomates, asperges, endives, céleris, etc…Les légumes sont en boîtes ou en bocaux aunaturel ou cuisinés.
  • les poissons : thon, sardines, maquereaux, au naturel, à l'huile, en sauce ou en marinade sont les grandsclassiques, mais de nouveaux produits se développent comme les salades au poisson, les plats au thonà consommer chaud, les coquilles St Jacques…
  • les pâtés : toutes les variétés de pâtés, mousses, rillettes se présentent également sous forme appertisée.
  • les sauces et plats cuisinés traditionnels français : de la sauce madère à la sauce Périgueux sans oublierle coulis de tomates, le cassoulet, la choucroute, le confit et le gratin dauphinois, le choix est vaste,
  • les plats cuisinés italiens et exotiques : l'appertisation permet aussi de découvrir des saveurs venues dumonde entier : ravioli, couscous, paella, chili con carné etc…
  • les spécialités : escargots, champignons sylvestres, truffes complètent la gamme des appertiséstraditionnels.
  • les produits sucrés : du petit déjeuné au dessert, il existe plus de 40 variétés de confitures et gelées, 15variétés de fruits au sirop ainsi que des compotes, purées de fruits, marrons, entremets et crèmes desserts,préparations à base de fruits.
Les produits déshydratés et lyophilisés :
les principaux produits de cette catégorie sont les légumes : pommes de terre, oignons, carottes, poireaux, betteraves, champignons, choux, cresson, etc…. Mais elle comprend aussi une multitude de produits plus complexes : sauces, épices, plats cuisinés…
Les produits surgelés :
Ils sont de plus en plus nombreux et concernent pratiquement tous les produits alimentaires : légumes prêts à l'emploi, produits à base de pommes de terre, plats cuisinés, poissons, viandes, pizzas, quiches, desserts, herbes aromatiques…. Avec 11% des innovations alimentaires, le secteur des produits surgelés est très créatif : nouvelles préparations, saveurs inconnues, recettes exotiques, nouvelles présentations….
Une sélection rigoureuse des matières premières, un traitement très rapide après la récolte, la pêche ou l'abattage confèrent aux produits surgelés une sécurité bactériologique mais aussi de fortes qualités organoleptiques et nutritionnelles ; en effet de nombreuses études scientifiques ont validé que la surgélation assure une grande stabilité des produits limitant les dégradations d'ordre nutritionnel. Les produits surgelés peuvent se conserver plusieurs mois à -18°C sous réserve d'un respect strict de la chaîne du froid depuis leur surgélation jusqu'à leur utilisation par le consommateur.

Les produits traiteurs frais et réfrigérés :
Cette catégorie de produits comprend les salades prêtes à consommer, des tartes salées, des charcuteries pâtissières (feuilletés, friands, croque-monsieur hamburgers…), les pâtes fraîches, des quenelles, des préparations cuisinées (terrines de légumes, tarama, coquilles froides, plats régionaux, entrées exotiques et…), des sauces et garnitures, des pâtes ménagères, des légumes cuits sous vide, des potages et soupes ainsi que des desserts.
Mais encore... des produits à base de chair de poisson, du foie gras, du poisson fumé...

Les techniques de conservation

L'appertisation (UPPIA) :
L'invention des produits appertisés par Nicolas APPERT (UPPIA) date de 1795. Un procédé qui n'a jamais cessé de se perfectionner mais dont le principe fondamental reste encore aujourd'hui le même. L'appertisation est un mode de conservation de longue durée, à température ambiante, des aliments et de leurs qualités nutritionnelles, obtenu par un procédé associant un traitement thermique et un emballage étanche. Les produits appertisés sont sélectionnés selon des critères rigoureux. Le traitement thermique doit en effet être réalisé dans des délais très brefs afin de préserver l'état de fraîcheur optimal et les teneurs en vitamines.
La déshydratation :
Cette technique, vieille de plusieurs centaines d'années, fut très tôt appliquée aux aliments. Ainsi les fruits, les viandes, les poissons ont de tout de temps été séchés dans le but d'être stockés. La déshydratation - une technique qui consiste à éliminer l'eau d'un produit alimentaire- est en constante évolution et ne s'est industrialisée qu'au cours du XX ème siècle. De nouveaux produits comme la purée en flocons, les champignons, les préparations de soupes et sauces sont apparus au cours des trente dernières années.
L'élimination d'une partie de l'eau des produits empêche le développement des micro-organismes : les produits déshydratés peuvent se conserver à l'abri de l'air, à température ambiante. D'autre part, la réduction de poids et souvent de volume facilite le stockage et le transport. Les techniques de déshydratation sont nombreuses mais on distingue deux types particuliers : la déshydratation qui permet l'élimination de l'eau avant son élimination par sublimation (passage de la glace à l'état gazeux).
La surgélation :
L'utilisation du froid comme technique de conservation remonte à l'antiquité mais la technique s'est réellement développée depuis le début du XXéme siècle et ne cesse de se perfectionner. Cette technique consiste à porter rapidement à cœur la température des aliments à -18°C.
L'appertisation, la déshydratation, la surgélation, au-delà des qualités organoleptiques et bactériologiques permettent d'obtenir des produits " pratiques " (diminution du temps de préparation, longue conservation) et " économiques " (pas de variations de prix selon les saisons, pas de déchets).
Le traitement et le conditionnement des produits traiteurs frais et réfrigérés :
Les produits traiteurs frais dont la date limite de consommation n'excède pas 30 jours ont tous subi un processus de fabrication visant à limiter la prolifération de la flore microbienne ultérieure, tout en préservant les qualités nutritives et organoleptiques du produit.
Le conditionnement, quant à lui, peut prendre trois formes :
  • Il peut faire appel à une atmosphère ordinaire, la durée de conservation est alors de 6 jours.
  • Il peut faire appel à une atmosphère modifiée : l'air, est remplacé par un gaz alimentaire et la durée de conservation est allongée à 21 jours.
  • Pour les plats cuisinés notamment s'est la technique du sous vide qui est adoptée : les ingrédients sont placés dans un récipient hermétique, dans lequel on fait le vide total ou partiel et cuisent à une température variant de 60°C à 90°C. Cette technique permet d'emprisonner les arômes et saveurs à l'intérieur du sachet ou de la barquette, puisqu'ils ne peuvent s'échapper ni dans la vapeur, ni dans l'eau de cuisson. La texture initiale des produits est ainsi préservée et la durée de conservation peut aller jusqu'à 30 jours. Enfin la cuisson sous vide permet de limiter l'utilisation de matières grasses et donne ainsi la possibilité de créer des plats cuisinés moins riches en calories. Quel que soit le mode de conditionnement, l'intégrité du produit est ainsi préservée jusqu'à sa consommation. Il convient en outre de veiller au respect de la chaîne du froid, du fabricant à l'utilisateur. 

L'industrie sucrière:

Présentation générale

Le sucre désigne le saccharose, constitué à parts égales de fructose et de glucose. On le retrouve dans de nombreux végétaux ; mais il est extrait principalement de deux plantes saccharifères : la canne et la betterave.

La fabrication de produits divers:

Présentation générale

L'exemple des industries de la Chocolaterie et de la Confiserie
Les origines du chocolat remontent aux Mayas et aux Aztèques, premiers peuples à avoir cultivé le cacao. Entré en France en 1615, le " chocolat " désigne aujourd'hui des produits très diversifiés, à l'image des habitudes de consommation. La confiserie, dont la naissance a sans doute coïncidé avec la découverte du miel, s'est développée en même temps que la culture et l'évolution des mœurs. L'industrialisation des procédés de fabrication remonte à la deuxième moitié du XIXème siècle, avec l'invention des turbines à dragées, des appareils de cuisson du sucre, des presses à bonbons.

Les produits

La Chocolaterie :
Le marché de la chocolaterie regroupe cinq principales catégories de produits finis : les tablettes, la confiserie de chocolat, les barres, les poudres et les pâtes à tartiner. Le chocolat de couverture entre, quant à lui, dans la catégorie des produits semi-finis.
  • Les tablettes représentent 30% de la production des produits finis.
  • La confiserie de chocolat (27,5 % de la production), bonbons de chocolat, moulages, bouchées, rochers, pastilles, pavés, turbinés ou dragéifiés.
  • Les barres chocolatées (17% de la production des produits finis) sont enrobées d'au moins 28% de chocolat, avec un intérieur constitué de praliné, fondant, caramel, fruits secs, céréales, biscuits, etc…
  • Les poudres de cacao (15% de la production) : cacao pur, cacao sucré, poudres chocolatées.
  • Les pâtes à tartiner constituent 10,5% de la production des produits finis.
  • Le chocolat de couverture est la matière première des chocolatiers, pâtissiers et confiseurs.
La confiserie :
Les produits de la confiserie de sucre sont extrêmement nombreux. Ils ont tous, pour point commun, la cuisson et le travail du sucre, en mélange avec divers autres composants et selon certaines techniques qui varient d'un type à l'autre : · Les sucres cuits pleins : bonbons aux parfums de fruits, à la menthe, au miel, bonbons acidulés, sucres d'orge, berlingots, sucettes et spécialités régionales telles que les " Bêtises " de Cambrai ou les " Bergamotes " de Lorraine.
  • Les sucres cuits fourrés : ils comportent une enveloppe de sucre cuit plein enfermant un fourrage aux fruits, au miel, au praliné, à la liqueur….
  • Les caramels et toffees : ils ont préparé à partir d'un mélange de sucre, de sirop de glucose, de lait, de matières grasses. Ils peuvent aussi contenir divers éléments destinés à les agrémenter ou à les aromatiser (fruits secs, chocolat, café etc…)
  • Les pâtes à mâcher
  • Les bonbons de gomme
  • Les réglisses : bâtons de réglisse, grains dragéifiés ou non, réglisses souples.
  • Les confiseries gélifiées, les pâtes de guimauves et les " marshmallows ".
  • Les fruits confits
  • Les pâtes de fruits
  • Les nougats
  • Les chewing-gums : tablettes, dragées, " bubble gums "

Métiers du même secteur:

  • Aquaculteur
  • Aromaticien
  • Brasseur - malteur
  • Chocolatier - confiseur
  • Commerçant en alimentation
  • Conducteur d'appareils de l'industrie chimique
  • Conducteur de machines agroalimentaire
  • Employé de libre service
  • Frigoriste
  • Fromager
  • Glacier
  • Ingénieur agroalimentaire
  • Maître de chai
  • Opérateur en transformation des viandes
  • Opérateur sur machine de production
  • Pizzaiolo
  • Préparateur de recettes
  • Préparateur en produits de la mer
  • Qualiticien
  • Sommelier
  • Technicien biologiste
  • Œnologue

Fiche métier, Avocat.

Nature du travail

Défendre
L'avocat est un auxiliaire de la justice qui représente et défend, devant un tribunal, les entreprises ou les particuliers engagés dans un procès. Il suit des affaires civiles (accidents, divorces, litiges commerciaux, conflits salariés-employeurs...) ou pénales (vols, crimes...).
Traiter tout type d'affaire
Ce juriste peut être polyvalent : il traite tout type d'affaire en matière civile, pénale, commerciale... Sur sa carte de visite, il peut aussi faire mention d'une ou plusieurs spécialisations : droit de la personne, droit pénal, droit des affaires... C'est souvent le cas des professionnels travaillant au sein de cabinets d'avocats.
Conseiller et négocier
Face à la complexité croissante des lois, l'avocat peut aussi, à la demande de ses clients, rédiger lui-même certains actes spécifiques (contrats de travail, statuts d'une société ou fusion-acquisition d'une entreprise...).
Il intervient également en tant que médiateur, afin d'éviter le procès, toujours long et coûteux... et à l'issue incertaine. L'avocat mène alors les négociations avec la partie adverse en vue d'obtenir une conciliation entre elle et son client.

Compétences requises

Rigueur et motivation
Rigoureux, l'avocat est prêt à travailler d'arrache-pied et à ne pas compter ses heures, s'il veut réussir. Il se doit aussi d'être très organisé pour jongler d'un dossier à un autre et pour respecter les procédures et le calendrier judiciaire (dates des audiences...).
Aisance rédactionnelle
Cet investissement personnel va de pair avec d'excellentes capacités rédactionnelles et la maîtrise des textes de loi, des règlements et de la jurisprudence. Pour cela, l'avocat doit continuellement se tenir au courant de l'actualité juridique.
Discrétion et charisme
Tenu au secret professionnel, l'avocat est le confident de toutes les difficultés (judiciaires mais aussi économiques...) de ses clients. Il doit être capable de s'adapter à toute situation. Personnage charismatique, il se distingue aussi par ses talents d'orateur et son fort pouvoir de persuasion, surtout lorsqu'il plaide au tribunal.
Résistance et réactivité
Équilibré, réactif, il sait gérer les tensions, notamment au moment de l'audience, et se remettre en question tous les jours.

Lieux d’exercice et statuts

Conditions d'exercice variables
Exerçant une profession libérale, l'avocat est son propre patron. Mais ses activités diffèrent selon le type de cabinet (taille, spécialisation...) et son lieu d'exercice. Le quotidien d'un avocat d'un grand cabinet d'affaires parisien n'a rien à voir avec celui de son confrère, installé dans une petite ville. Le premier travaillera sur des dossiers très spécialisés, tandis que le second, plus généraliste, traitera de toutes sortes d'affaires : divorces, litiges commerciaux, infractions au Code de la route...
Plaider au tribunal
Le temps fort d'un avocat est assurément la plaidoirie (discours prononcé à l'audience) au tribunal. Cela exige un talent d'orateur et un fort pouvoir de persuasion. Il doit se montrer particulièrement convaincant, argumenter le plus efficacement possible sans se laisser impressionner par la partie adverse.
Un travail de bureau
Outre la plaidoirie, le travail quotidien d'un avocat se déroule surtout à son bureau pour étudier les dossiers qui lui sont confiés, les procédures, pour vérifier des cas de jurisprudence, recevoir les clients... et répondre aux incessants appels téléphoniques ! 

Salaire du débutant
Variable selon la renommée, la taille et la situation géographique du cabinet.

Intégrer le marché du travail

Plusieurs choix de carrière
Le jeune avocat peut exercer sa profession de 3 manières.
En tant que collaborateur dans un cabinet, pour y développer petit à petit sa propre clientèle. La plupart des jeunes avocats démarrent ainsi leur carrière.
En tant que salarié d'une entreprise possédant son propre service juridique.
Ou encore en tant qu'indépendant, seul ou associé avec d'autres avocats...
Spécialisation de rigueur
Évoluant dans un secteur fortement concurrentiel, l'avocat a tout intérêt à se spécialiser : droit des affaires, droit fiscal, droit social, droit des sociétés...Autres créneaux porteurs actuellement : le droit lié aux nouvelles technologies (l'internet...), à l'environnement et à l'Europe.
Des revenus disparates
Même si la profession se porte plutôt bien, les rémunérations varient beaucoup selon l'activité, la renommée et la localisation du cabinet. Rien de comparable entre les gains, très élevés, d'un avocat d'affaires chevronné exerçant dans un grand cabinet parisien et les revenus modestes de la plupart des débutants... 

Accès au métier

Pour devenir avocat, il faut obtenir au moins un master 1 en droit, mais beaucoup d'étudiants possèdent en fait un master pro ou de recherche. Il faut ensuite suivre quelques années de formation spécialisée avant d'obtenir le certificat d'aptitude à la profession d'avocat (CAPA) pour pouvoir exercer.
Niveau bac + 5 et plus
  • Après le master : inscription en institut d'études judiciaires (IEJ) pour préparer (en 1 an) l'examen très sélectif d'entrée à un centre régional de formation professionnelle d'avocats (CRFPA) ;
  • Formation au CRFPA : d'une durée de 18 mois, elle se découpe en 3 périodes de 6 mois chacune. La 1re, pour acquérir des fondamentaux ; la 2e consacrée au projet pédagogique (PPI) de l'élève avocat ; la 3e concerne le stage au sein d'un cabinet d'avocats ou auprès d'un avocat et l'examen du CAPA.

Après BAC

bac + 6

  • Certificat d'aptitude à la profession d'avocat

jeudi 13 octobre 2011

Présentation fonctionnement d'un tribunal pénal.

Si les grands principes de la procédure civile sont communs aux diverses juridictions, le déroulement d’un procès devant le tribunal d’instance est assez différent de celui tenu devant le tribunal de grande instance : la procédure y est orale, moins formelle, et davantage orientée vers la conciliation des parties.
Le juge d’instance possède une mission générale de conciliation : il doit en conséquence, du moins quand il en possède matériellement le temps, tenter de rechercher un accord entre les parties avant de procéder au jugement du litige. Il peut également désigner un conciliateur. En cas de succès, le juge signe avec les parties un procès-verbal, constatant leur accord, qui est doté de la force exécutoire.
La procédure contentieuse suivie devant le tribunal d’instance est largement orale, et la représentation par un avocat n’y est pas obligatoire. En conséquence, il n’existe pas de phase de mise en état : l’instruction des affaires se fait lors de l’audience. Les parties peuvent normalement se présenter en personne et développer oralement leurs demandes et arguments. Dans la pratique cependant, la plupart des justiciables ont recours à un avocat et produisent des conclusions écrites. Cependant, ces dernières ne sont valables que dans la mesure où elles sont reprises oralement (c’est l’inverse de ce qui est prévu devant le TGI).
Il existe enfin devant le tribunal d’instance des procédures spécifiques, non contradictoires, permettant à un créancier d’obtenir le recouvrement d’une somme ou l’exécution en nature d’une obligation. Il s’agit de l’injonction de payer (ou de l’injonction de faire) qui est introduite par requête, contrôlée par le juge, et dotée de la force exécutoire si elle n’est pas contestée par le débiteur dans un certain délai.

Compétences:
Un tribunal civil est compétent pour les litiges civils d'un montant supérieur à 1 860 euros. Par litige civil, on entend entre autres les sinistres et factures impayées. Il y a aussi des litiges pour lesquels le montant ne joue aucun rôle, tels que :
  • les affaires de divorce
  • les problèmes de filiation
  • les contestations portant sur l'exécution de jugements et arrêts
  • les litiges portant sur le droit de réponse
  • les contestations en matière d'impôts
De plus, le tribunal civil a aussi une compétence dite résiduaire : il intervient pour tous les litiges qui ne sont pas explicitement attribués à d’autres juridictions.
L'appel d'un jugement du tribunal civil peut être introduit auprès de la cour d'appel. Il y a trois exceptions :
  • Il s'agit d'un montant inférieur ou égal à 1 860 euros.
  • La loi a prévu d'autres dispositions (par exemple : louage de biens immobiliers, litiges concernant la copropriété, servitudes, rentes alimentaires …)
  • Le tribunal de première instance s'est prononcé en deuxième instance.
Les chambres civiles du tribunal de première instance statuent aussi sur les appels :
  • des jugements civils des juges de paix si le montant est supérieur à 1 240 euros
  • des jugements en première instance des tribunaux de police, du moins quant à l'indemnité civile résultant d'un accident de roulage.
Dans ces deux cas, le tribunal de première instance siège donc en deuxième instance. Celui qui, dans un de ces cas, n'est pas d'accord avec le jugement ne peut pas faire appel auprès de la cour d'appel, mais uniquement auprès de la cour de cassation. Celle-ci ne traite pas du fond de l'affaire mais examine uniquement l'application des procédures et des règles de droit.

Juge des saisies

Un juge des saisies fonctionne comme unique juge et ne doit pas tenir compte de l'intervention du ministère public. Il est compétent pour toutes les demandes ayant trait aux saisies conservatoires et à l'exécution des décisions.

Présentation fonctionnement d'un tribunal correctionnel.

Compétence du tribunal

Le tribunal correctionnel juge les délits (comme le vol, l'escroquerie, l'abus de confiance ou les coups et blessures graves).
Les faits sont punis d'une peine d'emprisonnement maximale de 10 ans et/ou d'une amende variable selon leur gravité.
Le tribunal correctionnel juge également :
  • les demandes de dommages-intérêts présentées par les victimes,
  • les contraventions liées à un délit.
Exemple : si un automobiliste blesse grièvement un piéton, il commet un délit de blessures involontaires.
Si l'accident est dû à un excès de vitesse, il y a, de plus, une contravention et celle-ci est jugée à la même audience que le délit.
Ce tribunal ne juge pas les délits commis :
  • par les mineurs,
  • par le Président de la République et les membres du Gouvernement dans l'exercice de leurs fonctions.
Le tribunal compétent est celui du lieu de l'infraction ou du domicile de l'auteur ou du lieu d'interpellation de l'auteur.

Composition du tribunal

Composition collégiale
Le tribunal correctionnel, qui est, en réalité, une chambre du tribunal de grande instance, comprend :
  • un président et deux juges,
  • le procureur de la République ou l'un de ses adjoints (substitut),
  • le greffier.
Composition en juge unique
Cependant, certains délits peuvent être jugés par un juge unique. Celui-ci ne peut prononcer une peine d'emprisonnement ferme d'une durée supérieure à 5 ans.
Sont notamment jugés par un juge unique :
  • les vols simples ou aggravés,
  • les violences entraînant une incapacité totale de travail de plus de 8 jours,
  • les agressions sonores,
  • l'abandon de famille,
  • l'atteinte à l'exercice de l'autorité parentale,
  • l'émission d'un chèque malgré l'interdiction d'émettre,
  • les délits au code de la route.
Toutefois, le juge unique peut décider, d'office ou à la demande des parties ou du ministère public, de renvoyer l'affaire devant le tribunal correctionnel siégeant en formation collégiale si ce renvoi lui paraît justifié en raison de :
  • la complexité des faits ou,
  • de l'importance de la peine susceptible d'être prononcée.

Restriction de compétence

La formation collégiale de trois juges est obligatoirement compétente si la personne est jugée en détention provisoire lors de sa comparution à l'audience ou lorsqu'il est poursuivi selon la procédure de comparution immédiate ou si d'autres délits ne relevant pas du juge unique sont liés à l'infraction.

Fiche métier, Notaire.

Le notaire authentifie des actes d'ordre immobilier (acte d'achat d'une maison...) et familial (acte de mariage, succession...) en apposant son sceau et sa signature.Il constate officiellement la volonté exprimée par les personnes qui les signent.

  • Niveau d'accès : bac + 7
  • Statut(s) : Libéral, Statut salarié
  • Métiers Associés : Diagnostiqueur(se) immobilier(ère) (droit immobilier)

  • Secteur(s) professionnel(s) : Droit - Justice

    Nature du travail

    Certifier actes et contrats
    En datant et signant un acte (de vente, de succession...), le notaire lui donne une valeur juridique qui s'impose alors aux signataires avec la même force qu'une loi. Il garantit l'authenticité de l'acte, du contrat... constate officiellement l'accord des parties et s'engage, personnellement, sur le contenu et la date.
    Rédiger et faire valoir
    Il joue un rôle décisif en droit de la famille : il conçoit et rédige les contrats de mariage ou d'adoption, règle les successions et les donations...
    Il intervient aussi en matière immobilière en rédigeant les actes de vente d'un appartement ou d'une maison. Il est également compétent pour rédiger les contrats concernant l'activité économique : bail commercial, cession de fonds de commerce...
    Informer et conseiller
    Il informe les personnes sur la nature des transactions et la portée de leurs engagements. Il leur explique les termes juridiques employés.
    Face à la complexité du droit, il propose également ses services aux organisations (entreprises, collectivités locales...) pour les aider à préparer et à rédiger les contrats et les conventions.

    Compétences requises

    Être irréprochable
    Le notaire est lié par le secret professionnel : il doit faire preuve d'une discrétion absolue.Des sommes d'argent importantes lui étant confiées, le sens des responsabilités et de l'honnêteté est indispensable. Officier public, il doit faire preuve d'une impartialité rigoureuse dans la rédaction des actes ou contrats et dans la négociation des accords.
    Expliquer et conseiller
    Intervenant dans les dossiers touchant au droit de la famille (contrats de mariage, adoption...) et en matière immobilière, le notaire est incontestablement le professionnel du droit le plus souvent en contact avec le public. Juriste de proximité, il sait se montrer pédagogue pour informer le public sur la nature des actes passés. 

    Lieux d’exercice et statuts

    Dans un cadre réglementé
    Le notaire exerce une profession libérale et n'est donc pas soumis à une autorité hiérarchique. Officier public ministériel nommé par le garde des Sceaux, il bénéficie de l'autorité publique : ses actes ne peuvent être remis en cause. À ce titre, le notaire est soumis à des règles professionnelles contraignantes et à une déontologie très stricte.
    Seul ou associé
    Il peut s'installer comme notaire individuel en se rendant titulaire d'un office. Il travaille alors avec l'aide de collaborateurs et d'assistants juridiques.
    L'association au sein d'une société civile professionnelle (SCP), regroupant de 2 à 10 notaires, est une formule qui séduit la majorité des notaires.
    Enfin, ce professionnel peut également exercer en qualité de salarié au sein d'un office...
    Selon les opportunités
    Un débutant peut s'installer à son compte, mais les offices, qui ne peuvent être créés que par le ministère de la Justice, changent peu souvent de main. Lorsqu'un départ à la retraite provoque sa mise en vente, un office de notaire vaut très cher. D'autre part, les créations de nouveaux offices sont rares... 

    Salaire du débutant
    La rémunération varie en fonction du tarif des actes fixés par décret, du statut (salarié ou non) et de la taille de l'étude.

    Intégrer le marché du travail

    L'emploi en hausse
    Aujourd'hui, les jeunes connaissent moins de difficulté pour trouver un stage dans un office notarial, passage obligé pour obtenir le diplôme. En effet, la profession forme 400 futurs professionnels par an.Et la situation devrait continuer dans les prochaines années, car plus d'un tiers des effectifs est à renouveler d'ici à 2010 pour pallier les départs à la retraite. Les emplois concerneront surtout les villes nouvelles et la banlieue, où les besoins en personnel vont encore augmenter.
    Une activité importante
    Chaque année, les notaires reçoivent 20 millions de personnes et établissent plus de 4 millions d'actes authentiques ! Ils réalisent ainsi un chiffre d'affaires de 6 milliards d'euros...
    Un univers encore masculin
    Le notariat reste largement dominé par les hommes, mais les femmes, qui représentent près du quart des effectifs, sont de plus en plus nombreuses parmi les jeunes diplômés.


Accès au métier

Pour devenir notaire, il faut être titulaire d'un master pro en droit, mention droit notarial, puis choisir entre 2 types de formation : universitaire ou professionnelle. Ces dernières sont coordonnées par le Centre national de l'enseignement professionnel notarial (CNEPN) et comprennent un stage obligatoire de 2 ans.
Niveau bac + 5
  • Formation de notaire par la voie universitaire : l'étudiant est stagiaire pendant 2 ans. Il suit un enseignement à la fois dans un centre de formation professionnelle notariale et à l'université (qui a conclu une convention avec le CNEPN). À l'issue des 2 ans, l'étudiant soutient un mémoire qui conditionne l'obtention du diplôme supérieur du notariat (DSN).
  • Formation de notaire par la voie professionnelle : après son master 1, l'étudiant passe un examen pour intégrer un centre régional de formation professionnelle notariale. Après 1 année de formation, il effectue un stage de 2 ans au sein d'un office. La chancellerie autorise l'exercice de la profession de notaire aux seuls étudiants titulaires à la fois du certificat de fin de stage et du diplôme d'aptitude aux fonctions de notaire (DAFN).

Après BAC

bac + 7

  • Diplôme d'aptitude aux fonctions de notaire
  • Diplôme supérieur du notariat
 

Fiche métier, Greffier.

Greffier = Garder la trace des débats, authentifier les décisions de justice, être témoin et garant du respect des règles de procédure, tel est le quotidien fait de rigueur et de ­précision du greffier, assistant du magistrat. 

  • Niveau d'accès : bac + 2
  • Salaire débutant : 1500  €
  • Statut(s) : Statut fonctionnaire
  • Secteur(s) professionnel(s) : Droit - Justice,
    Fonction publique

  • Centre(s) d'intérêt :
    J'aime organiser, gérer

    Nature du travail

    Garder une trace des audiences
    Nommé auprès d'une juridiction (cour d'appel, tribunal de grande instance...) le greffier est présent à toutes les étapes d'un procès, aux côtés du président et des juges (d'instruction, aux affaires familiales...). Il s'assure du bon déroulement de l'audience, en notant l'intégralité des débats et en rédigeant les comptes rendus d'audience. Il veille à la conservation des minutes (décisions de justice originales) comme des archives.
    Assister les juges
    Avant toute plaidoirie, il constitue les dossiers pour les juges, enregistre les affaires et prévient les avocats et leurs clients de la date d'audience et de clôture du procès. Médiateur privilégié auprès des citoyens, il les accueille et les informe sur la façon de constituer un dossier, d'entreprendre une action en justice, etc.
    Gérer le greffe
    Le greffier en chef procède aux inventaires des pièces à conviction avant de les placer en lieu sûr (le greffe). Chargé d'encadrer le personnel du greffe, il veille à la bonne gestion de son service (moyens matériels, locaux, équipements). Autre mission capitale : assurer la conservation des jugements et archives de la juridiction. 

    Compétences requises

    Un vulgarisateur des lois
    Souvent considéré comme le scribe de l'institution, le greffier n'en est pas moins le premier contact du grand public avec la justice. Sa patience, sa discrétion, sa diplomatie et son excellent relationnel sont des qualités très appréciées. Ce pédagogue sait expliquer simplement la complexité du langage juridique.
    Organisé et technicien
    Compte tenu du nombre important d'affaires à suivre, le greffier doit être très organisé et méthodique... et posséder de solides connaissances en droit (civil et pénal).Polyvalent, il gère de nombreux dossiers en même temps, tout en maîtrisant les étapes d'une procédure. Il se distingue également par sa rapidité dans la rédaction des notes d'audience.
    Un gestionnaire humain
    S'il devient greffier en chef, ce professionnel devra posséder des compétences en management (animation d'équipes, organisation de réunions...) sans oublier une grande capacité d'adaptation.Autres atouts : la maîtrise des outils bureautiques (traitement de texte, tableur, logiciels professionnels, recherches sur l'internet) et un très bon niveau d'expression orale. 

    Lieux d’exercice et statuts

    À proximité des magistrats
    Les greffiers et greffiers en chef travaillent quotidiennement avec les magistrats dans les mêmes locaux, parfois dans le même bureau. Ils sont présents dans toutes les juridictions, administratives et judiciaires, ainsi que dans les Maisons de la justice et du droit.On compte aujourd'hui près de 12 900 greffiers et greffiers en chef.
    Des fonctions variables
    Les fonctions changent suivant le lieu d'exercice.Rattaché à un conseil des prud'hommes, le greffier assiste le juge dans la gestion des conflits entre salariés et employeurs.Auprès d'un tribunal de grande instance, il s'occupe des affaires familiales (divorces, adoptions, successions).
    Portant la robe noire
    Le greffier bénéficie d'une grande autonomie dans son travail. Un pupitre, situé à proximité des juges, lui est réservé. Comme les magistrats et les avocats, il porte une robe noire à l'audience. La profession est largement féminisée, soit 87 % des personnels.

    Salaire

    Salaire du débutant
    1500 euros brut par mois.

    Intégrer le marché du travail

    Des places à prendre
    Malgré un grand nombre de candidats, le ministère de la Justice manque d'effectifs dans les greffes et poursuit son opération de recrutement.Pour 2008, le ministère de la Justice a prévu 417 postes de greffier.
    Élargir ses compétences
    Un greffier peut gérer un des services du greffe ou décider de changer de juridiction, afin d'élargir ses compétences au cours de sa carrière. Il peut envisager également, après 4 ans d'expérience et la réussite à un concours interne de l'École nationale des greffes, d'accéder au statut de greffier en chef, qui offre de plus grandes responsabilités. Ce dernier peut ensuite être recruté directement en tant que magistrat. 

    Accès au métier

    Fonctionnaire, le greffier est recruté sur concours du ministère de la Justice. La formation se déroule à l'École nationale des greffes (ENG) de Dijon. Les études durent 18 mois, pendant lesquels les élèves sont rémunérés. Dans le cadre du dispositif sur l'égalité des chances, l'ENG propose une préparation au concours aux jeunes diplômés issus de quartiers ou de milieux sociaux défavorisés.
    Niveau bac + 2
  • Concours de greffier des services judiciaires : être titulaire d'un bac + 2, même si de plus en plus de candidats se présentent avec un bac + 3 au minimum ;
  • Formation de greffier : elle se compose de cours théoriques et de nombreux stages pratiques dans différentes juridictions (cour d'appel, tribunal de grande instance, conseil des prud'hommes). À la fin de la formation, le greffier stagiaire est titularisé. Comme les magistrats, il dispose d'un éventail de choix de postes plus ou moins large, en fonction de son rang de sortie de l'école. Il doit s'engager à accomplir 4 ans au service de l'État en qualité de titulaire.