CHIRURGIEN
Nature du travail
Des soins dans la bouche
Le dentiste soigne les dents, les gencives et les mâchoires. Il pose un diagnostic, effectue des radiographies, réalise les soins, prescrit des médicaments.
Chirurgien-dentiste, il peut extraire des dents de sagesse, consolider des dents avec des couronnes, poser des prothèses complètes... Un travail de précision qui ne doit occasionner aucune gêne pour le patient.
Des opérations délicates
Ce professionnel peut mener des interventions chirurgicales importantes et délicates, directement dans son cabinet ou à l'hôpital. Par exemple, il peut réparer une fracture de la mâchoire, réaliser une greffe osseuse ou de gencive lorsque les dents se déchaussent...
Conseils et prévention
Donner des conseils en matière d'hygiène bucco-dentaire ou d'alimentation fait aussi partie du rôle du chirurgien-dentiste. On peut s'adresser à lui en prévention, pour des visites de contrôle ou pour effectuer un détartrage destiné à diminuer les risques de problèmes dentaires.
Compétences requises
Rassurer avant de soigner
Les soins sont parfois douloureux et la peur de la roulette bien présente. Dans ces cas, au chirurgien-dentiste d'user de psychologie pour rassurer ses patients et exécuter les soins sans stress !
Être habile et précis
Le métier est physiquement délicat en raison de la position de travail (les bras tendus, parfois debout ou assis). L'effort d'attention est aussi permanent. Un chirurgien-dentiste possède des compétences médicales pointues. Sans oublier des gestes précis et une grande habileté manuelle pour éviter de faire mal au patient !
S'adapter en permanence
Comme pour toute discipline médicale, un bon niveau en sciences est requis. Mais la curiosité et l'envie d'approfondir ses compétences sont des atouts importants dans cette profession. De nombreux dentistes continuent en effet à se former pendant leur activité, en chirurgie buccale, en parodontologie... Ils doivent aussi s'adapter à l'évolution des techniques et des appareils de soins.
Lieux d’exercice et statuts
Une activité réglementée
Si la plupart des chirurgiens-dentistes exercent en libéral (en tant qu'indépendants), ils peuvent travailler dans un hôpital ou une clinique privée. En particulier pour pratiquer des opérations difficiles à réaliser dans un cabinet. L'inscription à l'ordre national des chirurgiens-dentistes est obligatoire pour exercer.
De la gestion en plus
L'emploi du temps du chirurgien-dentiste est variable en fonction de son lieu d'exercice. Mais, dans tous les cas, ses horaires sont tardifs et ses consultations s'étendent très souvent du lundi au samedi. Si le cabinet lui appartient, il assume également les tâches de gestion administrative.
Salaire
Salaire du débutant
De 2500 à 5000 euros brut par mois.
Intégrer le marché du travail
Des besoins en perspective
Aujourd'hui, on recense un peu plus de 40 000 chirurgiens-dentistes. La profession estime que les chiffres actuels du nombre de places (numerus clausus) pour suivre des études de chirurgien-dentiste (977 places pour 2007) ne suffiront pas à endiguer la prochaine vague de départs à la retraite.
Surtout en libéral
Plus de 90 % des chirurgiens-dentistes exercent à titre libéral, soit exclusivement, soit parallèlement à une activité salariée. On trouve 10 % d'entre eux dans les hôpitaux, les centres de soins (dispensaires, centres mutualistes...) et le Service de santé des armées. Dans certaines régions (Île-de-France, Provence...) déjà bien pourvues en praticiens, il est difficile de percer. En revanche, le Nord et les campagnes sont demandeurs de professionnels.
Se spécialiser pour évoluer
Le chirurgien-dentiste peut se spécialiser après une formation complémentaire en orthodontie, en parodontie, voire en expertise médicale. Il peut encore devenir enseignant-chercheur en hôpital ou passer un concours de cadre de la fonction publique hospitalière. Dans le secteur industriel, la recherche pharmaceutique constitue une autre opportunité intéressante.
Accès au métier
Entre 6 et 8 années d'études sont nécessaires aux bacheliers scientifiques pour obtenir le diplôme d'État de docteur en chirurgie dentaire. À l'issue de la 1re année commune aux études de santé, un concours très sélectif permet de poursuivre ou non sa formation.
Niveau bac + 5 et plus
- Diplôme d'État de docteur en chirurgie dentaire : la formation comprend un premier cycle d'études médicales (PCEM) de 2 ans. Puis, un 2e cycle de 3 ans et, enfin, un 3e cycle de 1 à 3 ans selon la spécialisation retenue (odontologie hospitalière, chirurgie buccale, orthodontie). À noter : dans certaines facultés, l'étudiant doit, dès la 2e année, se procurer les instruments nécessaires à certains travaux pratiques. Cette acquisition coûte entre 1 500 et 3 800 euros.
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